Vu le contexte décrit d’éparpillement de la recherche française sur le handicap, l’IFRH rassemble des entités de nature différente : équipes, laboratoires, réseaux locaux ou internes à une institution. La logique de regroupement proposée autour d’une thématique implique la possibilité de pouvoir concilier l’appartenance à deux SFR. Cette entorse aux règles habituelles régissant les IFR avait posé problème pour les réseaux jusqu’à ce que le comité de pilotage du programme IFR n’entérine officiellement cette exception en énonçant que « les projets en réseau relèvent d’autres mécanismes d’organisation ». A l’occasion d’une demande de transformation en SFR, il est utile de rappeler qu’il n’y a en effet aucune incompatibilité avec une autre forme de regroupement sur un site géographique. En ce sens l’appartenance d’une unité de recherche à un IFR ou une SFR locale doit rester possible.

 

Pour le projet actuel, l’IFRH est une fédération de 28 laboratoires ou équipes de recherche, organisée en trois axes : 12 équipes relèvent d'un axe "Recherche en Santé Publique et Sciences Humaines et Sociales", 8 d'un axe "Recherche clinique et Sciences de la Réadaptation" et 10 d'un axe "Fonctionnement sensori-moteur, Technologies pour l’autonomie et Systèmes de compensation".

Ces unités sont implantées dans 11 régions géographiques (Aquitaine, Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord - Pas de Calais, Pays de la Loire, Rhône-Alpes). Elles relèvent d'un EPST pour la moitié d'entre elles (8 INSERM, 5 CNRS, 1 INED, 1 IFSTTAR), 20 Universités sont partenaires associant 11 CHU (dont 3 de l’AP-HP), 4 équipes relèvent d’autres établissements d'enseignement supérieur (le CNAM, l'EHESS, Arts et Métiers ParisTech), ou  de droit associatif : le RHEOP et il y a une fondation de recherche reconnue d’utilité publique : la Fondation Garches. Plusieurs unités ont une double appartenance.

Tableaux des unités membres de l'IFRH